Au Zimbabwe, des enfants font entendre leur voix sur des sujets qui leur sont importants, comme la lutte contre les changements climatiques et le mariage d’enfants.
Toi et tous les autres enfants avez vos propres droits jusqu’à vos dix-huit ans. C’est la Convention de l’Organisation des Nations Unies relative aux droits de l’enfant qui te garantit ces droits. Ton pays* a ratifié la convention, c’est-à-dire qu’il a promis de respecter les règles qu’elle contient. Il doit toujours agir dans l’intérêt supérieur de l’enfant et écouter ce que tu as à dire.
Qu’est-ce que l’Organisation des Nations Unies ?
L’Organisation des Nations Unies, ou ONU, est un forum mondial, un lieu de rencontre où se réunissent tous les pays pour discuter de sujets importants, comme comment mettre fin à la guerre et maintenir la paix. L’ONU œuvre à assurer la sécurité des pays ; à garantir que les droits humains, notamment ceux des enfants, sont respectés ; à aider celles et ceux qui en ont besoin ; à encourager chacun à prendre soin de la planète ; et à garantir que les règles et lois internationales sont respectées.
Qu’est-ce qu’une convention ?
Une convention est un accord international, un contrat entre les pays du monde. La Convention internationale des droits de l’enfant est l’une des neuf conventions de l’ONU relatives aux droits humains. L’ONU a adopté la Convention relative aux droits de l’enfant le 20 novembre 1989. Un jour à célébrer !
* Les États-Unis sont le seul État membre de l’Organisation des Nations Unies ayant signé, mais pas ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant.
Ci-dessous se trouvent des extraits simplifiés de cette Convention. Elle comporte 42 paragraphes, appelés articles, correspondant à tous les aspects de la vie d’un enfant.
- Tous les enfants sont égaux et possèdent les mêmes droits.
- Chaque enfant a le droit de voir ses besoins fondamentaux satisfaits.
- Chaque enfant a le droit d’être protégé·e des abus et des violences.
- Chaque enfant a le droit d’exprimer ses opinions et d’être respecté·e.
Au cours de l’histoire, de nombreux pays du monde ont traité différemment certains groupes de personnes, notamment en raison de leur foi ou de leur couleur de peau. Un exemple est la politique d’apartheid appliquée en Afrique du Sud, où les Noir·es ne pouvaient pas fréquenter les mêmes plages que les personnes blanches.
Partout dans le monde, chaque enfant de moins dix-huit ans jouit des droits décrits dans la Convention de l’ONU relative aux droits de l’enfant.
Tous les enfants sont égaux en droits. Personne n’a le droit de te traiter différemment en raison de ton apparence, ta couleur de peau, ton sexe, ta langue ou ta foi.
Les adultes doivent toujours faire une priorité des enfants.
Lorsque les adultes prennent une décision, ils et elles doivent considérer ce qui est le mieux pour l’enfant. Cela s’applique aux responsables politiques et aux autorités comme la police, les services sociaux et les tribunaux.
Cette fillette réfugiée en Thaïlande a accès à de l’eau potable, ce qui lui permet de survivre et de grandir.
Tu as le droit de survivre, de vivre pleinement et de grandir pour devenir la personne que tu veux être.
Roberto, quinze ans et originaire d’Haïti, a enfin obtenu son acte de naissance. Maintenant qu’il a la preuve de son existence, il peut se déplacer librement au sein de son pays et aller à l’école !
Tu as le droit d’avoir un nom et une nationalité, c’est-à-dire d’appartenir à un pays. Dans de nombreux pays, il est possible d’avoir plus d’une nationalité.
Après avoir vécu dans leur voiture, ce garçon de douze ans et sa famille vivent depuis plus d’un an dans un centre d’hébergement de Los Angeles (États-Unis).
Tu as le droit de vivre avec tes parents si cela n’est pas dangereux pour toi. Tes parents doivent s’occuper de toi s’ils le peuvent et faire de tes besoins une priorité. Si tu es adopté·e, tu as le droit d’avoir des informations sur tes origines et, si possible, de contacter tes parents biologiques.
Lors de la Journée des Acteurs du changement, les élèves peuvent faire entendre leur voix sur des questions qu’ils et elles trouvent importantes.
Ta voix compte. Tu as le droit d’exprimer ton opinion sur des sujets qui te concernent, chez toi, à l’école ou auprès des autorités.
Partout dans le monde, des enfants sont victimes de violences et d’abus, chez eux, à l’école et lors de leur temps libre.
Tu as le droit d’être protégé·e de toutes les formes de violence, de négligence, d’abus et de maltraitance. Personne, ni tes parents, ni les personnes à qui tu es confié·e, n’a le droit d’abuser de toi ou de t’exploiter. Une soixantaine de pays seulement (sur environ 200) ont interdit toutes les formes de violence et d’abus, physiques comme psychologiques, à l’encontre des enfants.
Des Syriennes et Syriens fuyant la guerre attendent de l’aide dans une gare à Budapest, en Hongrie.
Si tu est obligé·e de fuir ton pays, seul·e ou avec ta famille, tu as le droit d’obtenir aide et protection. Si tu es tout·e seul·e dans un pays inconnu, on doit t’aider à trouver un logement sûr, mais aussi à retrouver ta famille. Si tu perds ta famille, tu as le droit d’être pris·e en charge et aidé·e.
Odeshkan, 12 ans, et sa mère sont obligés d’aller chercher de l’eau potable loin de chez eux. Les habitant·es de leur petite ville du Canada appartiennent à un peuple autochtone. Nombre d’entre eux manifestent contre le gouvernement car l’eau de leur ville est toxique.
Chaque enfant mérite de vivre une belle vie, où tous ses besoins fondamentaux sont satisfaits, ce qui inclut notamment d’avoir accès à de l’eau potable et à de la nourriture. Si tu es handicapé·e, tu as le droit à une aide supplémentaire.
Si tu es malade, tu as le droit de bénéficier d’une prise en charge et de soins médicaux.
En Afghanistan, une enseignante aide un élève à comprendre un problème mathématique.
Tu as le droit d’aller à l’école et d’apprendre des choses importantes, comme le respect des droits humains, le respect des cultures, dont la tienne, et l’égalité de toutes les personnes sur Terre.
Deux enfants tibétains exilés en Inde en plein salut traditionnel.
Tes croyances et tes opinions sont importantes. Si tu appartiens à une minorité ou à un peuple autochtone, tu as le droit de parler ta langue et de pratiquer ta foi et ta culture.
Jouer permet à ces fans de football de Guinée-Bissau de se sentir bien, de grandir et de s’épanouir.
Jouer, se reposer et vivre dans un environnement sain sont aussi des droits importants, qui contribuent grandement au bon développement et au bien-être des enfants.
Tu ne dois pas travailler dans des conditions dangereuses, qui pourraient nuire à ta santé, ni effectuer un travail qui t’empêche d’aller à l’école.
Il est interdit de kidnapper ou de vendre des enfants, et personne n’a le droit de te faire du mal, ni de te forcer à te prostituer, par exemple. S’il t’arrive quelque chose, tu as le droit de recevoir aide et protection.
Personne n’a le droit de t’infliger de punition corporelle ou cruelle.
