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Faits: le droit à l’éducation

Chaque enfant a le droit d’aller à l’école et l’école élémentaire devrait être gratuite. Dans le monde, presque neuf enfants sur dix vont à l’école élémentaire, et le nombre d’enfants scolarisé·es n’a jamais été aussi élevé. En voilà de bonnes nouvelles ! Mais de nombreux enfants, en particulier des filles, arrêtent l’école trop tôt.

Des écolières heureuses à Siem Reap, au Cambodge. Sacty, au milieu, a arrêté l’école pendant presque deux ans pour aider sa mère financièrement en travaillant. Maintenant, elle retourne à l’école !

L’éducation pour tous et toutes

L’objectif est que chaque enfant, quel que soit son sexe, ait l’opportunité d’aller à l’école et d’apprendre. C’est important, car avec une éducation, on peut créer une meilleure société et même contribuer à lutter contre la pauvreté. Que tu sois une fille ou un garçon, ton éducation façonne ton futur, mais aussi le monde dans lequel tu vis. Rappelle-toi, chaque jour passé à l’école est un pas vers un avenir meilleur, non seulement pour toi, mais aussi pour tout le monde.

Au Cambodge, Sacty a pu récemment retourner à l’école, après avoir dû travailler dans une ferme suite à la disparition de son père.

Même si le nombre de filles scolarisées n’a jamais été aussi élevé, les filles représentent plus de la moitié des enfants n’allant pas à l’école. Malheureusement, beaucoup d’enfants sont forcé·es d’arrêter l’école avant d’avoir terminé leur éducation. Dans les pays à faible revenu, environ sept enfants sur dix ne terminent pas l’école élémentaire et huit sur dix ne vont pas au lycée. Il existe beaucoup de raisons à cela. Lorsqu’un pays rencontre une situation problématique, comme une guerre, une catastrophe naturelle ou un gouvernement instable, c’est difficile pour les enfants d’aller à l’école. Sont encore plus impacté·es les enfants handicapé·es, les enfants issu·es de groupes ethniques minoritaires, et les filles, qui ne disposent pas des mêmes opportunités que les garçons.

Même lorsque les enfants peuvent aller à l’école, d’autres difficultés surviennent. Certaines écoles manquent d’enseignant·es correctement form·és, de manuels adéquats ou de bâtiments en bon état. En raison de leur situation familiale, ou de leur santé psychique ou physique, beaucoup d’élèves ont trop faim, sont trop fatigué·es ou malades pour pouvoir suivre les cours de manière optimale.

Un autre problème partout dans le monde est qu’un bon nombre d’enfants n’ont pas accès à internet à la maison. Lorsque les écoles ferment, par exemple lors de la pandémie de Covid-19, il est difficile pour ces enfants n’ayant pas accès à internet ou ne disposant pas de téléphone ou d’ordinateur de continuer à étudier pour améliorer leurs compétences. Ils et elles n’ont pas non plus la possibilité de développer leurs connaissances numériques.

Partout dans le monde, un bon nombre de garçons quittent l’école trop tôt, et ce pour une variété de raisons qui diffèrent de celles pour lesquelles les filles arrêtent l’école. Par exemple, les garçons sont forcés d’arrêter l’école pour aider financièrement leur famille en trouvant un emploi. De nombreux parents ne pensent pas que leurs fils doivent poursuivre des études supérieures, au lycée ou à l’université, surtout si on attend de ces garçons qu’ils reprennent l’entreprise familiale ou apprennent un métier manuel. En outre, dans les endroits où le taux de chômage est élevé, les garçons peuvent avoir du mal à voir l’intérêt de finir leur scolarité, puisqu’il ne pensent pas pouvoir trouver un travail à l’avenir. Dans les cas les plus extrêmes, comme les régions en guerre, les garçons sont plus souvent kidnappés que les filles pour être exploités comme soldats.

À l’école, beaucoup d’élèves ont du mal à équilibrer le travail scolaire et la pression exercée par leurs camarades. Cela peut être particulièrement difficile pour certain·es élèves, qui se sentent obligé·es de se battre ou de faire semblant de ne pas s’intéresser aux cours pour s’intégrer. De telles pressions et attentes peuvent influencer le comportement et l’implication des élèves à l’école. En parler et chercher du soutien auprès de ses enseignant·es et de ses camarades peut être un moyen de surmonter ces difficultés.

Le harcèlement et les abus à l’école est un problème grave, qui existe partout dans le monde. Le comportement néfaste d’autres élèves, mais également du personnel, dont les enseignant·es, peuvent affecter les enfants. Certain·es sont même forcé·es d’avoir des relations sexuelles avec des adultes pour avoir de bonnes notes. C’est non seulement illégal, mais extrêmement mal. Si toi ou quelqu’un que tu connais se trouve dans cette situation, il est important de le signaler à un·e adulte de confiance ou directement à la police ou une autre autorité. Tu n’est pas seul·e et parler est important pour ta sécurité, mais aussi pour celle des autres enfants. L’école doit être un endroit sûr ! Signaler les abus est aussi un moyen de garantir que cela n’arrive à aucun autre enfant.